Visages d'humanité: Jeune fille guatémaltèque sur un sac de maïs

Pastel - 2001

A la rencontre de deux passions

Mes peintures évoquent les personnes que j'ai pu rencontrer au cours de ma vie et qui m'ont "accrochée" et émue : En effet, les circonstances familiales m'ont fait naître en Autriche où j'ai passé une bonne partie de mon enfance, et vivre quelques années de mon adolescence en Afrique de l'Ouest. Ces bains de jeunesse ont contribué à me donner le goût des autres et de leurs différences et a stimulé mon désir de voyager pour pousser toujours plus loin l'horizon.
De plus, depuis une vingtaine d'années, j'ai la chance de pouvoir, avec mon mari, visiter et m'imprégner de nombreux pays à travers le monde.
Ces voyages et les rencontres qu'ils permettent, me nourrissent et m'habitent et me font regarder le monde et l'humanité avec beaucoup d'intérêt, d'étonnement et de tendresse.
Je suis particulièrement sensible à la vie, souvent très dure, des femmes et des enfants de par le monde et ma peinture est une manière de dire leur humanité, leur singularité et leur beauté.

Mais rassurez-vous. Je suis aussi sensible aux personnes "d'ici", même si je n'éprouve pas le besoin de peindre mes concitoyens... puisqu'ils sont ICI.
Jusqu’à ma retraite en 2009, j'étais professionnellement engagée dans l’Eglise dans des milieux situés sur les marges : responsable de la pastorale des personnes handicapées, aumônier de prisons, aumônier d’hôpital… Les pastels m'ont alors permis de tenir, de prendre du recul, de m’évader. Mais surtout, ils m'ont permis d’approcher les personnes que j'accompagnais d’une autre façon, sans doute avec plus de tolérance et d’attention, de les regarder tout simplement pour mieux les rencontrer.
Aujourd'hui c'est par le biais du bénévolat ( Caritas réseau Secours Catholique, ...) que de nombreux contacts et rencontres peuvent se faire, ici, mais aussi en Côte d'Ivoire, auprès des plus démunis... Mais ceci est une autre histoire...

La découverte des pastels, y a une vingtaine d’année a été une révélation pour moi. Totalement autodidacte, je me suis tout naturellement consacrée à la peinture de ces visages différents, souvent mystérieux, qui ouvrent des mondes à découvrir. Il s'agit de pastels secs et j'utilise comme support du papier velours. Cette technique est merveilleuse, qui permet de donner vie et douceur aux visages ébauchés.

Par la suite, j'ai découvert d'autres sources de bonheur en peinture : l'aquarelle et depuis 2010 la peinture à l'huile... et toujours les mêmes thèmes, des visages d'ailleurs qui me parlent.

Passion de l'humanité et passion de la peinture se rejoignent...

Jeune fille guatémaltèque sur un sac de maïs

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